Résume des Activités de 2005 à 2015.
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11e Anniversaire du NEPADCA
Résume des Activités 2005 à 2015
Atelier d’Information sur la COY11 et COP21
Cérémonie d’ouverture de l’Atelier d’Information sur la 11e Conférence des Jeunes sur le Changement Climatique et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique
Discours du Coordonnateur National du NEPADCA, Monsieur Eric Delaur KEMBY
Monsieur le Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et du Développement Durable/Ou Son Représentant,
Monsieur Le Ministre de la Jeunesse et des Sports/Ou Son Représentant,
Monsieurs les Ambassadeurs/Ou leurs représentants,
Monsieurs les Maires du 1er et 4e Arrondissement de Bangui/Ou les Représentants,
Mesdames, Monsieurs,
Chers leaders des organisations de la Jeunesse,
La jeunesse Centrafricaine, comme ceux du monde unis dans l’International Youth Climat Mouvement(IYCM), un Réseau International de la Jeunesse engage sur les questions du climat se mobilisent depuis quelques jours pour les deux grands rencontres de Paris à savoir :
- 11e Conférence des Jeunes sur le Climat(COY11)
- 21e Conférence des Etats partis (COP21)
En réalité, la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) existe au sein des Conférences Climatique(COP) et les Jeunes sont y présents depuis le début de ce processus.
Il s’agit pour eux d’approfondir leurs compréhensions du processus de négociation climatique et de renforcer leurs capacités d’action sur le terrain.
C’est dans cette optique, que chaque année en amont des COPs cette conférence est organisée pour eux. A celle-ci la Jeunesse Centrafricaine a travers le Nouvel Espace pour le Partenariat au Développement en Centrafrique(NEPADCA), pour ne pas ce grand planétaire mène des actions de mobilisation au tour du thème qui est « Les Objectifs du Développement Durable ». Afin d’y participer, de partager les connaissances, et de renforcer ces capacités.
A ceux points, quelques difficultés sont rencontres. Car la plupart des jeunes inscrivent sur la liste des participants ne disposent pas assez de ressources pour répondre aux exigences du comité d’organisation. Ainsi, par la voix du NEPADCA la Jeunesse Centrafricaine lance un appel de Mobilisation des Activistes de Justice Climatique et des actions concrètes pour une planète propre et habitable.
Sur ceux, je vous souhaite la bienvenue à l’Atelier d’Information sur la 11e Conférence des Jeunes sur le Climat et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Climat.
« COY11 & COP21 = Avenir assure de la RCA ! »
Je vous remercie
Le représentant du Ministre de l’Environnement, Ecologie et du Développement Durable, il a pris la parole pour remercie l’organisation NEPADCA qui ne cesse de mène des actions d’information et de sensibilisation de la jeunesse Centrafricaine sur les questions du climat en République Centrafricaine. Il a apprécié ladite conférence et pour terminer, il a dit que le gouvernement est prét à nous appuyer dans nos actions et activités et aussi la participation de la jeunesse dans la délégation de la République Centrafricaine.
Présentation de la COY est faite, par Monsieur GBAZANGOA NDEKEYOMBO Urbain Wilfried, le vice Coordonnateur NEPADCA
Aperçu sur la COY
L’International Youth Climate Movement (IYCM) est le plus large réseau international de la jeunesse engagée sur les questions climatiques.
Il regroupe aussi bien des jeunes individuels que des organisations nationales ou des réseaux d’organisations nationales et/ou transnationales qui mènent tout au long de l’année des projets de sensibilisation, de mobilisation visant à inspirer et fédérer davantage de jeunes autour des enjeux climatiques. Ils mènent également des activités de plaidoyer sur un certain nombre de sujets bien précis comme la participation des jeunes, les questions d’éducation au changement climatique ou plus largement sur des sujets liés à l’adaptation et/ou l’atténuation au changement climatique. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD évoluent au sein de l’IYCM.
Au sein des conférences climatiques (COP) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les jeunes sont y présents depuis le début du processus. Il s’agit pour eux d’approfondir leur compréhension du processus de négociation climatique mais également de renforcer leur capacité d’action sur le terrain. C’est la raison pour laquelle chaque année, en amont des COPs, ils organisent les traditionnelles conférences de la jeunesse (COY).
En 2009, les jeunes acquièrent un statut particulier. Le secrétariat de la CCNUCC ainsi que l’ensemble des Etats Parties à la Convention reconnaissent les jeunes comme un groupe à part entière à l’instar des chercheurs, ONGs, femmes, peuples indigènes, syndicats, autorités locales, agriculteurs et entreprises. Ce statut leur permet non seulement de renforcer leur présence au sein des négociations mais également d’y prendre part au même titre que les autres groupes d’acteurs leur permettant ainsi de mieux porter la voix de la jeunesse dans les enceintes de la CCNUCC.
Depuis lors, au sein de la CCNUCC, les jeunes évoluant au sein de l’IYCM se regroupent au sein de YOUNGO qui est officiellement l’assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse accréditées comme organisations observatrices auprès de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. YOUNGO est un réseau dynamique de plus de 2 000 jeunes du monde entier. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD y sont rattachés.
- Durant les négociations climatiques, les jeunes dans le cadre de YOUNGO mènent un certains nombres d’activités visant :
- à rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
- à pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,
- ou encore, à assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COPs (rattachés auprès de l’IYCM ou non) et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
L’objectif : parler différemment du climat
Construire un monde désirable dès aujourd’hui
- Les principales frustrations des jeunes n’incluent pas le climat
- C’est néanmoins un enjeu si transversal que tous les domaines sont affectés
- Ainsi, il y a des solutions transversales dans tous les domaines :
- emploi, alimentation, santé, finance, formation, etc.
- Il est donc possible de construire un monde durable et désirable Porter un regard positif…
- Aujourd’hui, les solutions à nos problèmes existent
- Mais leur existence est souvent méconnue
- Nous ne croyons pas au fatalisme
- Nous voulons montrer les alternatives.
Notre message : » les jeunes sont prêts »
- Aujourd’hui, les jeunes sont conscients des limites de notre modèle économique.
- Ils sont prêts à devenir acteurs du changement à leur échelle
- Et à enclencher un changement de paradigme pour créer une société durable
Singîla
Je vous remercie
Présentation de la COP, est faite par Monsieur Philippe Junior SIBIRO,Conseiller Technique, Charge de projet.
Plan
- Histoire des COP
- Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
- L’avant-Kyoto
- Kyoto et sa ratification
- L’après protocole de Kyoto
- On se bouge pour climat
Histoire des COP : de la COP1 à la COP21
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent de problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.
Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de
Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable.
Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique.
La machine est alors lancée : chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.
L’avant-Kyoto
La première COP a eu lieu en 1995 à Berlin. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière
d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à réaliser. Cet engagement chiffré passe
une série de mesures et d’engagements politiques.
La seconde COP s’est déroulé à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du second Rapport du GIEC
(groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui renforce les charges sur les émissions de gaz à
effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un
danger pour l’humanité”.
Kyoto et sa ratification
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union Européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%.
Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanisme de développement propre (MDP) et à la mise en oeuvre conjointe conjointe (MOC).
Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en œuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal.
Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en œuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance etc.
La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera
du protocole de Kyoto en 2011.
L’après protocole de Kyoto
Un des objectifs des COP ayant suivi la COP11 de Montréal a été de réfléchir à l’après Kyoto. En effet, les accords contraignants devaient se terminer en 2010. C’est notamment à Doha lors de la COP18 qu’une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto a été décidé jusqu’en 2020.
Il faut comprendre que la grande peur des négociateurs est de ne pas réussir à trouver un nouvel accord contraignant qui puisse toucher tous les pays, notamment les plus émetteurs. La COP15 de Copenhague a été par exemple une grande déception tant les attentes étaient hautes. Finalement, les États-Unis et la Chine refuseront que leurs objectifs de réduction soient contraignants, mettant à mal une lutte unie contre le changement climatique.
C’est ainsi que les attentes pour la COP21 qui se déroulera à Paris en 2015 sont très fortes. En effet, ce sera durant cette conférence que sera décidé le nouvel accord qui devra remplacer le prolongement du protocole de Kyoto après 2020. Le 4ème rapport du GIEC paru en novembre 2004 affirme dorénavant avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Liste des conférences des parties depuis 1995
Année | COP | Ville | Pays |
1995 | COP1 | Berlin | Allemagne |
1996 | COP 2 | Genève | Suisse |
1997 | COP 3 | Kyoto | Japon |
1998 | COP 4 | Buenos Aires | Argentine |
1999 | COP 5 | Bonn | Allemagne |
2000 | COP 6 | La Hague | Pays-Bas |
2001 | COP 6 | Bonn | Allemagne |
2001 | COP 7 | Marrakech | Maroc |
2002 | COP 8 | New Delhi | Inde |
2003 | COP 9 | Milan | Italie |
2004 | COP 10 | Buenos Aires | Argentine |
2005 | COP 11 | Montréal | Canada |
2006 | COP 12 | Nairobi | Kenya |
2007 | COP 13 | Bali | Indonesie |
2008 | COP 14 | Poznań | Pologne |
2009 | COP 15 | Copenhague | Danemark |
2010 | COP 16 | Cancún | Mexique |
2011 | COP 17 | Durban | Afrique du Sud |
2012 | COP 18 | Doha | Qatar |
2013 | COP 19 | Varsovie | Pologne |
2014 | COP 20 | Lima | Pérou |
2015 | COP 21 | Paris | France |
On se bouge pour climat
La COP EN 4 QUESTIONS
QUAND? 30 Novembre au 11 décembre 2015
C’EST QUOI COP? COP: Conférence des Nations Unies sur le Changements Climatiques
QUI PEUVENT PARTICIPER? 195 pays concernés 40000 participants du monde entier
QUEL OBJECTIF : L’adoption d’un premier accord universel et contraignant de réduction des émissions des gaz à effet serre pour maintenir l’augmentation de la température en dessous de 2e C.
Clôture de l’Atelier d’information sur la COY & COP
Atelier d’Information sur la 11e Conférence des Jeunes sur le Changement Climatique et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique
Dans le cadre de la 11e Conférence des Jeunes sur le Changement Climatique (COY)et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique(COP21) qui se tiendra au mois de novembre et décembre 2015.
Le Nouvel Espace pour le Partenariat au Développement en Centrafrique organisera un atelier d’information le vendredi 18 septembre 2015.
Emission Radio en Prélude à la Journée Internationale de la Jeunesse 2015 et la Grande Mobilisation de la Jeunesse en Centrafricaine en Route pour COY11 & COP21
Les points inscrivent au débat:
COY11
COY(Conférence des Jeunes sur le Climat)
L’International Youth Climate Movement (IYCM) est le plus large réseau international de la jeunesse engagée sur les questions climatiques.
Il regroupe aussi bien des jeunes individuels que des organisations nationales ou des réseaux d’organisations nationales et/ou transnationales qui mènent tout au long de l’année des projets de sensibilisation, de mobilisation visant à inspirer et fédérer davantage de jeunes autour des enjeux climatiques. Ils mènent également des activités de plaidoyer sur un certain nombre de sujets bien précis comme la participation des jeunes, les questions d’éducation au changement climatique ou plus largement sur des sujets liés à l’adaptation et/ou l’atténuation au changement climatique. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD évoluent au sein de l’IYCM.
Au sein des conférences climatiques (COP) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les jeunes sont y présents depuis le début du processus. Il s’agit pour eux d’approfondir leur compréhension du processus de négociation climatique mais également de renforcer leur capacité d’action sur le terrain. C’est la raison pour laquelle chaque année, en amont des COPs, ils organisent les traditionnelles conférences de la jeunesse (COY).
En 2009, les jeunes acquièrent un statut particulier. Le secrétariat de la CCNUCC ainsi que l’ensemble des Etats Parties à la Convention reconnaissent les jeunes comme un groupe à part entière à l’instar des chercheurs, ONGs, femmes, peuples indigènes, syndicats, autorités locales, agriculteurs et entreprises. Ce statut leur permet non seulement de renforcer leur présence au sein des négociations mais également d’y prendre part au même titre que les autres groupes d’acteurs leur permettant ainsi de mieux porter la voix de la jeunesse dans les enceintes de la CCNUCC.
Depuis lors, au sein de la CCNUCC, les jeunes évoluant au sein de l’IYCM se regroupent au sein de YOUNGO qui est officiellement l’assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse accréditées comme organisations observatrices auprès de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. YOUNGO est un réseau dynamique de plus de 2 000 jeunes du monde entier. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD y sont rattachés.
Durant les négociations climatiques, les jeunes dans le cadre de YOUNGO mènent un certains nombres d’activités visant :
• à rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
• à pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,
• ou encore, à assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COPs (rattachés auprès de l’IYCM ou non) et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
Histoire des COP : de la COP1 à la COP21
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent de problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.
Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable.
Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique.
La machine est alors lancée : chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.
L’avant-Kyoto
La première COP a eu lieu en 1995 à Berlin. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à réaliser. Cet engagement chiffré passe une série de mesures et d’engagements politiques.
La seconde COP s’est déroulé à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du second Rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui renforce les charges sur les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un danger pour l’humanité”.
Kyoto et sa ratification
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union Européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%.
Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanisme de développement propre (MDP) et à la mise en oeuvre conjointe conjointe (MOC).
Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en oeuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal.
Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en oeuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance etc.
La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera du protocole de Kyoto en 2011.
L’après protocole de Kyoto
Un des objectifs des COP ayant suivi la COP11 de Montréal a été de réfléchir à l’après Kyoto. En effet, les accords contraignants devaient se terminer en 2010. C’est notamment à Doha lors de la COP18 qu’une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto a été décidé jusqu’en 2020.
Il faut comprendre que la grande peur des négociateurs est de ne pas réussir à trouver un nouvel accord contraignant qui puisse toucher tous les pays, notamment les plus émetteurs. La COP15 de Copenhague a été par exemple une grande déception tant les attentes étaient hautes. Finalement, les États-Unis et la Chine refuseront que leurs objectifs de réduction soient contraignants, mettant à mal une lutte unie contre le changement climatique.
C’est ainsi que les attentes pour la COP21 qui se déroulera à Paris en 2015 sont très fortes. En effet, ce sera durant cette conférence que sera décidé le nouvel accord qui devra remplacer le prolongement du protocole de Kyoto après 2020. Le 4ème rapport du GIEC paru en novembre 2004 affirme dorénavant avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Liste des conférences des parties depuis 1995
Année COP Ville Pays
1995 COP1 Berlin Allemagne
1996 COP 2 Genève Suisse
1997 COP 3 Kyoto Japon
1998 COP 4 Buenos Aires Argentine
1999 COP 5 Bonn Allemagne
2000 COP 6 La Hague Pays-Bas
2001 COP 6 Bonn Allemagne
2001 COP 7 Marrakech Maroc
2002 COP 8 New Delhi Inde
2003 COP 9 Milan Italie
2004 COP 10 Buenos Aires Argentine
2005 COP 11 Montréal Canada
2006 COP 12 Nairobi Kenya
2007 COP 13 Bali Indonesie
2008 COP 14 Poznań Pologne
2009 COP 15 Copenhague Danemark
2010 COP 16 Cancún Mexique
2011 COP 17 Durban Afrique du Sud
2012 COP 18 Doha Qatar
2013 COP 19 Varsovie Pologne
2014 COP 20 Lima Pérou
2015 COP 21 Paris France
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// Les enjeux de la COP 21
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// Les enjeux de la COP 21 – Ministère du Développement durable// <!– –>
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Le futur accord devra traiter, de façon équilibrée,
- de l’atténuation – c’est-à-dire des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C –
- et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants.
Ces efforts devront prendre en compte les besoins et capacités de chaque pays. Enfin, l’accord doit entrer en vigueur à partir de 2020 et devra être durable pour permettre une transformation à long terme.
Les contributions nationales climat
Chaque pays doit publier, dès que possible et avant la COP21, une contribution présentant ses efforts nationaux. Cet exercice constitue une grande nouveauté dans le cadre des négociations climatiques internationales. La France s’est engagée à aider les pays en difficulté dans la préparation de leur contribution, afin que chacun puisse présenter, en fonction de sa situation, une contribution nationale participant à la lutte universelle contre le dérèglement du climat. À la veille de la conférence de Paris, le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies rendra publique une synthèse de ces contributions, ce qui permettra de voir l’effet cumulé de tous ces efforts.
Financements et fonds vert
Autre objectif essentiel visé à Paris : la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de source publique et privée, à partir de 2020. Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste. Une partie de ces financements transitera par le Fonds vert pour le climat, dont la première capitalisation a atteint 10,2 milliards de dollars, dont près d’un milliard abondé par la France. Plus largement, la conférence de Paris doit adresser aux acteurs économiques et financiers les signaux nécessaires à la réorientation de leurs investissements, afin d’engager la transition vers des économies bas carbone.
Changement climatique et Santé Humaine
Le changement climatique constitue une nouvelle menace importante pour la santé publique et modifie la façon dont nous devons envisager la protection des populations vulnérables.
Il existait des preuves écrasantes que l’activité humaine agissait sur le climat de la planète et a souligné que cela avait de multiples incidences sur la santé humaine. La variabilité et la modification du climat sont cause de décès et de maladies à travers les catastrophes naturelles qu’elles entraînent – telles que les vagues de chaleur, les inondations et les sécheresses.
En outre, de nombreuses maladies importantes sont hautement sensibles au changement des températures et du régime des précipitations. Ce sont par exemple des maladies à transmission vectorielle courantes comme le paludisme et la dengue ainsi que d’autres grandes tueuses comme la malnutrition et les maladies diarrhéiques. Le changement climatique contribue déjà à alourdir la charge mondiale de morbidité et ce phénomène devrait s’accentuer à l’avenir.
Les effets du climat sur la santé humaine ne seront pas également ressentis sur toute la planète. Les populations des pays en développement, notamment celles des petits états insulaires, des zones arides ou de haute montagne, et des zones côtières densément peuplées sont considérées comme particulièrement vulnérables.
Heureusement, une grande partie de ces risques pour la santé peuvent être évités grâce aux programmes et interventions sanitaires existants. Une action concertée pour renforcer les composantes clés des systèmes de santé et promouvoir des choix de développement sains peut permettre d’améliorer dès à présent la santé publique tout en réduisant la vulnérabilité au futur changement climatique.
Réchauffement climatique et santé
Les effets du réchauffement climatique sur la santé sont complexes à évaluer. L’augmentation des températures ne sera pas répartie uniformément sur la planète, et les conséquences du réchauffement climatique sur la santé humaine sont entièrement corrélées au niveau de développement des pays. Les conséquences sanitaires du changement climatique sont de deux ordres : celles qui se produiront directement sur l’organisme humain celles qui résulteront des bouleversements écologiques et environnementaux consécutifs au réchauffement climatique. Les modifications environnementales engendrées par des degrés de température supplémentaires étendront les champs d’action de certains parasites et de certaines maladies : les moustiques porteurs du paludisme ou de la dengue remonteront vers le nord, et les pluies plus abondantes favoriseront la reproduction et la multiplication de ces moustiques en zones humides la multiplication des catastrophes naturelles (tempêtes, sécheresse, ouragans, inondations…) favoriseront les épidémies, dues aux pénuries d’eau potable une recrudescence des rhinites et crises d’asthme sera constatée dans les périodes printanières le « stress thermique » dû à l’augmentation des températures dans les pays tempérés aura des effets sur l’organisme, notamment en termes de maladies cardiovasculaires et d’affections respiratoires. Selon une étude les conséquences du réchauffement climatique sur la santé seront saisonnières : « il faudrait s’attendre pour le siècle prochain à une diminution relative de la surmortalité hivernale, les maladies de l’appareil respiratoire (bronchites, pneumonies) et les cardiopathies contribuant le plus à cette amélioration. A l’inverse, les nouvelles dispositions thermiques détermineraient une assez franche surmortalité estivale, due à la mise en échec absolue des mécanismes thermorégulateurs : hyperthermie, coup de chaleur, déshydratation aiguë. En République Centrafricaine, une extrapolation des saisons sèches les plus longues et des saisons pluvieuses les plus courtes depuis 1980 amène à un recul du nombre des décès entre décembre et février de 5 à 7%, et à une augmentation des décès de 12 à 18% de juin à août.
Réchauffement climatique
L’activité humaine fait subir au climat des bouleversements importants. L’augmentation de la concentration de gaz à effet de serre émis par les activités humaines provoque le réchauffement de la planète. Une hausse des températures à la surface de la Terre, des mers et des océans, à l’échelle planétaire sur une période continue est unanimement constatée par les climatologues. Le réchauffement climatique est « sans équivoque » car il apparaît avec évidence dans l’observation de l’accroissement des températures moyennes mondiales terrestres, des mers et des océans, la fonte généralisée de la neige, des glaciers, de la banquise et l’élévation du niveau moyen de la mer notamment. Le 21ème siècle compte 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées depuis les premiers relevés météorologiques en 1850. L’augmentation des températures ne se fait pas de façon uniforme sur la planète : au Pôle Nord, les températures moyennes des dix dernières années ont augmenté 2 fois plus vite qu’au niveau mondial. Les températures à la surface du permafrost (surface gelée en permanence) se sont élevées de 3°C ces 20 dernières années. Les températures de surface (terres et mers) ont augmenté de 0,85 °C (comprise entre 0,65 et 1,06 °C) au cours de la période 1880-2012 ; les prévisions d’augmentations des températures à l’échelle 2100 varient entre 0,3°C à 4,8°C. La température moyenne des océans s’est accrue jusqu’à une profondeur de 3000 mètres, les océans ayant absorbé plus de 80 % de la chaleur ajoutée au système climatique. Entre 1901 et 2010, le niveau moyen des mers à l’échelle du globe s’est élevé de 0,19 m en moyenne (de 0,17 à 0,21 m). La fonte des glaciers et la dilatation de l’eau sous l’effet de la chaleur provoquent l’augmentation du niveau de la mer : les estimations de la hausse d’ici 2100 varient de 26 cm à 82 cm par rapport à la fin du siècle dernier. Les conséquences du réchauffement climatique sur l’homme et l’environnement sont très vastes et préoccupantes.
Conséquences du réchauffement climatique
Le réchauffement climatique a de multiples conséquences environnementales, sanitaires et économiques : réchauffement des terres émergées et des latitudes élevées journées et nuits froides moins froides et/ou moins nombreuses sur la plupart des terres émergées journées et nuits chaudes plus chaudes et/ou plus fréquentes sur la plupart des terres émergées augmentation de l’intensité et/ou de la durée des périodes de sécheresse périodes/vagues de chaleur plus fréquentes et/ou plus longues baisse globale du nombre de jours de neige, mais sans que ce phénomène ne disparaisse fonte des glaciers, diminution voire disparition de la calotte glaciaire dans certaines zones de l’Arctique et l’Antarctique, fonte de la banquise Arctique diminution du manteau neigeux de l’hémisphère Nord au printemps et de la surface de neige réfléchissant le soleil (albédo) fonte du permafrost, émissions de méthane et de CO2 (contenu dans ces surfaces gelées en permanence) élévation du niveau de la mer provoquant des inondations des zones côtières, à cause de la fonte des glaciers et de l’augmentation de la température de l’eau (la dilatation de l’eau chaude la rendant plus volumineuse que l’eau froide) augmentation des phénomènes météorologiques extrêmes : fortes pluies plus fréquentes et denses, tempêtes, cyclones, typhons et ouragans plus fréquents et plus intenses, avec des vents et précipitations plus violents engendrant des inondations et des dommages humains et matériels, graves baisse de la ressource en eau potable et alimentaire migration de certaines espèces, extinction d’espèces qui ne pourront pas s’adapter au changement climatique, prolifération d’autre espèces qui profiteront de conditions favorables ; avec pour conséquence la perturbation voire la destruction de certains écosystèmes acidification des océans désertification des sols augmentation de la pollution de l’air recrudescence de maladies infectieuses, qui s’étendront vers le Nord augmentation du nombre des grands facteurs de mortalité, comme les maladies diarrhéiques, la malnutrition, le paludisme ou la dengue (migration d’insectes nuisibles) augmentation des allergies, dues aux modifications de production de pollen migration de masse des peuples subissant les conséquences du réchauffement climatique. Le 21ème siècle compte 13 des 14 années les plus chaudes jamais observées depuis les premiers relevés météorologiques en 1850. Les perspectives d’augmentation des températures varient entre 0,3°C et 4,8°C d’ici la fin du siècle, l’augmentation n’étant pas répartie uniformément sur la planète : au Pôle Nord, les températures moyennes des dix dernières années ont augmenté 2 fois plus vite qu’au niveau mondial. Les neufs (09) catastrophes sur dix (10) sont maintenant liées au climat et au cours des 20 prochaines années elles ne feront que croître en nombre et intensité. Les 325 millions de personnes les plus pauvres du monde dans 49 pays qui seront les plus affectés par le changement climatique, les Ouragans, cyclones, inondations, pluies torrentielles, vagues de sécheresse, élévation du niveau de la mer, baisse de la ressource en eau potable et alimentaire… menacent de nombreux pays et des milliards d’hommes et de femmes.
Emission publique avec les partenaires de la Campagne My World en Centrafrique, 25 Mai 2015
Emission à la Radio Centrafrique 25 Mai 2015
Emission Radio Centrafrique » GBOMBA »
Une émission publique avec les partenaires de la Campagne My World(Mon Monde)
Les points de cette émission :
Présentation de chaque structure
Aperçu sur la campagne My World en Centrafrique
Les stratégies et les attentes de cette enquête
Emission Radio à la Station du Réseau des Journalistes au Droit de l’Homme(RJDH)
Atelier de Briefing des Jeunes bénévoles, le 16 Mai 2015










