Cérémonie d’ouverture de l’Atelier d’Information sur la 11e Conférence des Jeunes sur le Changement Climatique et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Changement Climatique
Discours du Coordonnateur National du NEPADCA, Monsieur Eric Delaur KEMBY
Monsieur le Ministre de l’Environnement, de l’Ecologie et du Développement Durable/Ou Son Représentant,
Monsieur Le Ministre de la Jeunesse et des Sports/Ou Son Représentant,
Monsieurs les Ambassadeurs/Ou leurs représentants,
Monsieurs les Maires du 1er et 4e Arrondissement de Bangui/Ou les Représentants,
Mesdames, Monsieurs,
Chers leaders des organisations de la Jeunesse,
La jeunesse Centrafricaine, comme ceux du monde unis dans l’International Youth Climat Mouvement(IYCM), un Réseau International de la Jeunesse engage sur les questions du climat se mobilisent depuis quelques jours pour les deux grands rencontres de Paris à savoir :
- 11e Conférence des Jeunes sur le Climat(COY11)
- 21e Conférence des Etats partis (COP21)
En réalité, la Convention Cadre des Nations Unies sur le Changement Climatique (CCNUCC) existe au sein des Conférences Climatique(COP) et les Jeunes sont y présents depuis le début de ce processus.
Il s’agit pour eux d’approfondir leurs compréhensions du processus de négociation climatique et de renforcer leurs capacités d’action sur le terrain.
C’est dans cette optique, que chaque année en amont des COPs cette conférence est organisée pour eux. A celle-ci la Jeunesse Centrafricaine a travers le Nouvel Espace pour le Partenariat au Développement en Centrafrique(NEPADCA), pour ne pas ce grand planétaire mène des actions de mobilisation au tour du thème qui est « Les Objectifs du Développement Durable ». Afin d’y participer, de partager les connaissances, et de renforcer ces capacités.
A ceux points, quelques difficultés sont rencontres. Car la plupart des jeunes inscrivent sur la liste des participants ne disposent pas assez de ressources pour répondre aux exigences du comité d’organisation. Ainsi, par la voix du NEPADCA la Jeunesse Centrafricaine lance un appel de Mobilisation des Activistes de Justice Climatique et des actions concrètes pour une planète propre et habitable.
Sur ceux, je vous souhaite la bienvenue à l’Atelier d’Information sur la 11e Conférence des Jeunes sur le Climat et la 21e Conférence des Nations Unies sur le Climat.
« COY11 & COP21 = Avenir assure de la RCA ! »
Je vous remercie
Le représentant du Ministre de l’Environnement, Ecologie et du Développement Durable, il a pris la parole pour remercie l’organisation NEPADCA qui ne cesse de mène des actions d’information et de sensibilisation de la jeunesse Centrafricaine sur les questions du climat en République Centrafricaine. Il a apprécié ladite conférence et pour terminer, il a dit que le gouvernement est prét à nous appuyer dans nos actions et activités et aussi la participation de la jeunesse dans la délégation de la République Centrafricaine.
Présentation de la COY est faite, par Monsieur GBAZANGOA NDEKEYOMBO Urbain Wilfried, le vice Coordonnateur NEPADCA
Aperçu sur la COY
L’International Youth Climate Movement (IYCM) est le plus large réseau international de la jeunesse engagée sur les questions climatiques.
Il regroupe aussi bien des jeunes individuels que des organisations nationales ou des réseaux d’organisations nationales et/ou transnationales qui mènent tout au long de l’année des projets de sensibilisation, de mobilisation visant à inspirer et fédérer davantage de jeunes autour des enjeux climatiques. Ils mènent également des activités de plaidoyer sur un certain nombre de sujets bien précis comme la participation des jeunes, les questions d’éducation au changement climatique ou plus largement sur des sujets liés à l’adaptation et/ou l’atténuation au changement climatique. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD évoluent au sein de l’IYCM.
Au sein des conférences climatiques (COP) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les jeunes sont y présents depuis le début du processus. Il s’agit pour eux d’approfondir leur compréhension du processus de négociation climatique mais également de renforcer leur capacité d’action sur le terrain. C’est la raison pour laquelle chaque année, en amont des COPs, ils organisent les traditionnelles conférences de la jeunesse (COY).
En 2009, les jeunes acquièrent un statut particulier. Le secrétariat de la CCNUCC ainsi que l’ensemble des Etats Parties à la Convention reconnaissent les jeunes comme un groupe à part entière à l’instar des chercheurs, ONGs, femmes, peuples indigènes, syndicats, autorités locales, agriculteurs et entreprises. Ce statut leur permet non seulement de renforcer leur présence au sein des négociations mais également d’y prendre part au même titre que les autres groupes d’acteurs leur permettant ainsi de mieux porter la voix de la jeunesse dans les enceintes de la CCNUCC.
Depuis lors, au sein de la CCNUCC, les jeunes évoluant au sein de l’IYCM se regroupent au sein de YOUNGO qui est officiellement l’assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse accréditées comme organisations observatrices auprès de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. YOUNGO est un réseau dynamique de plus de 2 000 jeunes du monde entier. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD y sont rattachés.
- Durant les négociations climatiques, les jeunes dans le cadre de YOUNGO mènent un certains nombres d’activités visant :
- à rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
- à pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,
- ou encore, à assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COPs (rattachés auprès de l’IYCM ou non) et les tenir informer sur l’évolution des négociations.
L’objectif : parler différemment du climat
Construire un monde désirable dès aujourd’hui
- Les principales frustrations des jeunes n’incluent pas le climat
- C’est néanmoins un enjeu si transversal que tous les domaines sont affectés
- Ainsi, il y a des solutions transversales dans tous les domaines :
- emploi, alimentation, santé, finance, formation, etc.
- Il est donc possible de construire un monde durable et désirable Porter un regard positif…
- Aujourd’hui, les solutions à nos problèmes existent
- Mais leur existence est souvent méconnue
- Nous ne croyons pas au fatalisme
- Nous voulons montrer les alternatives.
Notre message : » les jeunes sont prêts »
- Aujourd’hui, les jeunes sont conscients des limites de notre modèle économique.
- Ils sont prêts à devenir acteurs du changement à leur échelle
- Et à enclencher un changement de paradigme pour créer une société durable
Singîla
Je vous remercie
Présentation de la COP, est faite par Monsieur Philippe Junior SIBIRO,Conseiller Technique, Charge de projet.
Plan
- Histoire des COP
- Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
- L’avant-Kyoto
- Kyoto et sa ratification
- L’après protocole de Kyoto
- On se bouge pour climat
Histoire des COP : de la COP1 à la COP21
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent de problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.
Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de
Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable.
Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique.
La machine est alors lancée : chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.
L’avant-Kyoto
La première COP a eu lieu en 1995 à Berlin. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière
d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à réaliser. Cet engagement chiffré passe
une série de mesures et d’engagements politiques.
La seconde COP s’est déroulé à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du second Rapport du GIEC
(groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui renforce les charges sur les émissions de gaz à
effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un
danger pour l’humanité”.
Kyoto et sa ratification
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union Européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%.
Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanisme de développement propre (MDP) et à la mise en oeuvre conjointe conjointe (MOC).
Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en œuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal.
Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en œuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance etc.
La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera
du protocole de Kyoto en 2011.
L’après protocole de Kyoto
Un des objectifs des COP ayant suivi la COP11 de Montréal a été de réfléchir à l’après Kyoto. En effet, les accords contraignants devaient se terminer en 2010. C’est notamment à Doha lors de la COP18 qu’une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto a été décidé jusqu’en 2020.
Il faut comprendre que la grande peur des négociateurs est de ne pas réussir à trouver un nouvel accord contraignant qui puisse toucher tous les pays, notamment les plus émetteurs. La COP15 de Copenhague a été par exemple une grande déception tant les attentes étaient hautes. Finalement, les États-Unis et la Chine refuseront que leurs objectifs de réduction soient contraignants, mettant à mal une lutte unie contre le changement climatique.
C’est ainsi que les attentes pour la COP21 qui se déroulera à Paris en 2015 sont très fortes. En effet, ce sera durant cette conférence que sera décidé le nouvel accord qui devra remplacer le prolongement du protocole de Kyoto après 2020. Le 4ème rapport du GIEC paru en novembre 2004 affirme dorénavant avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.
Liste des conférences des parties depuis 1995
Année | COP | Ville | Pays |
1995 | COP1 | Berlin | Allemagne |
1996 | COP 2 | Genève | Suisse |
1997 | COP 3 | Kyoto | Japon |
1998 | COP 4 | Buenos Aires | Argentine |
1999 | COP 5 | Bonn | Allemagne |
2000 | COP 6 | La Hague | Pays-Bas |
2001 | COP 6 | Bonn | Allemagne |
2001 | COP 7 | Marrakech | Maroc |
2002 | COP 8 | New Delhi | Inde |
2003 | COP 9 | Milan | Italie |
2004 | COP 10 | Buenos Aires | Argentine |
2005 | COP 11 | Montréal | Canada |
2006 | COP 12 | Nairobi | Kenya |
2007 | COP 13 | Bali | Indonesie |
2008 | COP 14 | Poznań | Pologne |
2009 | COP 15 | Copenhague | Danemark |
2010 | COP 16 | Cancún | Mexique |
2011 | COP 17 | Durban | Afrique du Sud |
2012 | COP 18 | Doha | Qatar |
2013 | COP 19 | Varsovie | Pologne |
2014 | COP 20 | Lima | Pérou |
2015 | COP 21 | Paris | France |
On se bouge pour climat
La COP EN 4 QUESTIONS
QUAND? 30 Novembre au 11 décembre 2015
C’EST QUOI COP? COP: Conférence des Nations Unies sur le Changements Climatiques
QUI PEUVENT PARTICIPER? 195 pays concernés 40000 participants du monde entier
QUEL OBJECTIF : L’adoption d’un premier accord universel et contraignant de réduction des émissions des gaz à effet serre pour maintenir l’augmentation de la température en dessous de 2e C.
Clôture de l’Atelier d’information sur la COY & COP