Emission Radio en Prélude à la Journée Internationale de la Jeunesse 2015 et la Grande Mobilisation de la Jeunesse en Centrafricaine en Route pour COY11 & COP21

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Les points inscrivent au débat:

COY11

COY(Conférence des Jeunes sur le Climat)
L’International Youth Climate Movement (IYCM) est le plus large réseau international de la jeunesse engagée sur les questions climatiques.
Il regroupe aussi bien des jeunes individuels que des organisations nationales ou des réseaux d’organisations nationales et/ou transnationales qui mènent tout au long de l’année des projets de sensibilisation, de mobilisation visant à inspirer et fédérer davantage de jeunes autour des enjeux climatiques. Ils mènent également des activités de plaidoyer sur un certain nombre de sujets bien précis comme la participation des jeunes, les questions d’éducation au changement climatique ou plus largement sur des sujets liés à l’adaptation et/ou l’atténuation au changement climatique. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD évoluent au sein de l’IYCM.
Au sein des conférences climatiques (COP) de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), les jeunes sont y présents depuis le début du processus. Il s’agit pour eux d’approfondir leur compréhension du processus de négociation climatique mais également de renforcer leur capacité d’action sur le terrain. C’est la raison pour laquelle chaque année, en amont des COPs, ils organisent les traditionnelles conférences de la jeunesse (COY).
En 2009, les jeunes acquièrent un statut particulier. Le secrétariat de la CCNUCC ainsi que l’ensemble des Etats Parties à la Convention reconnaissent les jeunes comme un groupe à part entière à l’instar des chercheurs, ONGs, femmes, peuples indigènes, syndicats, autorités locales, agriculteurs et entreprises. Ce statut leur permet non seulement de renforcer leur présence au sein des négociations mais également d’y prendre part au même titre que les autres groupes d’acteurs leur permettant ainsi de mieux porter la voix de la jeunesse dans les enceintes de la CCNUCC.
Depuis lors, au sein de la CCNUCC, les jeunes évoluant au sein de l’IYCM se regroupent au sein de YOUNGO qui est officiellement l’assemblée des organisations non gouvernementales de la jeunesse accréditées comme organisations observatrices auprès de la Convention cadre des Nations unies sur les changements climatiques. YOUNGO est un réseau dynamique de plus de 2 000 jeunes du monde entier. En France, CliMates, les Guides et Scouts de France (via leurs structures internationales) ainsi que le REFEDD y sont rattachés.
Durant les négociations climatiques, les jeunes dans le cadre de YOUNGO mènent un certains nombres d’activités visant :
• à rappeler aux représentants des gouvernements leur devoir moral dans ces négociations,
• à pousser pour que certains sujets soient débattus au sein de la COP, comme par exemple la question de l’éducation au changement climatique,
• o
u encore, à assurer la liaison avec les jeunes non présents à la COPs (rattachés auprès de l’IYCM ou non) et les tenir informer sur l’évolution des négociations.

Histoire des COP : de la COP1 à la COP21
Depuis 1995, plus d’une centaine de pays du monde entier se réunissent chaque année pour parler du climat et de la lutte contre le réchauffement climatique. Du fait de la complexité du sujet et des enjeux qui se cachent derrière, c’est un processus long où se mêlent de problématiques environnementales, économiques, sociales et diplomatiques.

Les COP ont pour berceau le Sommet de la Terre de RIO
En 1992, plus de 178 pays se rencontrent à Rio de Janeiro pour la conférence décennale de l’ONU sur l’environnement et le développement. Des avancées significatives sont ainsi faites, comme la signature de la Déclaration de Rio de Janeiro sur l’environnement et le développement qui donne une définition “officielle” du développement durable.
Dans cette déclaration est présente une convention sur le climat qui appuie la nécessité de réduire les émissions de gaz à effet de serre afin de minimiser l’impact humain sur le changement climatique.
La machine est alors lancée : chaque année, les pays ayant signé la convention sur le climat du sommet de Rio se retrouveront pour trouver des solutions concrètes pour lutter contre le changement climatique : c’est la fameuse “conférence des parties” qui prendra place chaque année dans une ville différente. Des acteurs non gouvernementaux y prendront aussi place (ONG, entreprises, villes, citoyens etc.) afin de représenter au mieux la société qui doit lutter contre le changement climatique.

L’avant-Kyoto
La première COP a eu lieu en 1995 à Berlin. Elle fixe pour chaque pays ou région des objectifs chiffrés en matière d’émissions de gaz à effet de serre et de réductions correspondantes à réaliser. Cet engagement chiffré passe une série de mesures et d’engagements politiques.
La seconde COP s’est déroulé à Genève en 1996. Elle a eu lieu juste après la publication du second Rapport du GIEC (groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat) qui renforce les charges sur les émissions de gaz à effet de serre d’origine anthropique. Il y est déclaré et admis que : “les changements climatiques représentent un danger pour l’humanité”.

Kyoto et sa ratification
En 1997, la conférence des parties se déroule à Kyoto pour sa troisième année. Pour la première fois dans l’histoire de l’humanité, un protocole contraignant visant à encadrer les émissions de CO2 de plus d’une centaine de pays est élaboré. Les objectifs sont chiffrés : réduire de 5,2% les émissions de gaz à effet de serre planétaires d’ici 2020 en se servant de l’année 1990 comme référence. Pour l’Union Européenne, cet objectif se traduit par une baisse totale de ses émissions de 8%.
Des mécanismes de flexibilité sont aussi étudiés afin de pouvoir aider les pays signataires à développer le maximum de pistes afin de réduire leurs propres émissions. Ils mèneront à la création des mécanisme de développement propre (MDP) et à la mise en oeuvre conjointe conjointe (MOC).
Pour que le protocole de Kyoto puisse rentrer réellement en vigueur, il fallait au moins que 55 pays ratifient le traité. Ce sera chose faite en 2002 lorsque l’Islande s’engagera à réduire ses émissions. En clair, il aura fallu attendre 5 ans pour mettre en oeuvre ce protocole ! Il sera officiellement ratifié en 2005 lors de la COP11 à Montréal.
Ces huit années entre 1997 et 2005 ont été à l’origine de négociations très fortes et de clarification de la mise en oeuvre de ce protocole : mise en place de la méthodologie de comptabilité, des marchés d’émissions, des mécanismes de fond propre, du système d’observation et de gouvernance etc.
La grande déception du protocole de Kyoto vient du fait que les deux principaux émetteurs de gaz à effet de serre du monde n’aient pas ratifié ce traité : les États-Unis et la Chine. De la même manière, le Canada se retirera du protocole de Kyoto en 2011.

L’après protocole de Kyoto
Un des objectifs des COP ayant suivi la COP11 de Montréal a été de réfléchir à l’après Kyoto. En effet, les accords contraignants devaient se terminer en 2010. C’est notamment à Doha lors de la COP18 qu’une seconde période d’engagement du protocole de Kyoto a été décidé jusqu’en 2020.
Il faut comprendre que la grande peur des négociateurs est de ne pas réussir à trouver un nouvel accord contraignant qui puisse toucher tous les pays, notamment les plus émetteurs. La COP15 de Copenhague a été par exemple une grande déception tant les attentes étaient hautes. Finalement, les États-Unis et la Chine refuseront que leurs objectifs de réduction soient contraignants, mettant à mal une lutte unie contre le changement climatique.
C’est ainsi que les attentes pour la COP21 qui se déroulera à Paris en 2015 sont très fortes. En effet, ce sera durant cette conférence que sera décidé le nouvel accord qui devra remplacer le prolongement du protocole de Kyoto après 2020. Le 4ème rapport du GIEC paru en novembre 2004 affirme dorénavant avec certitude que l’être humain est responsable du changement climatique. Mobiliser toute la planète est donc une étape nécessaire pour lutter contre le changement climatique.

Liste des conférences des parties depuis 1995
Année COP Ville Pays
1995 COP1 Berlin Allemagne
1996 COP 2 Genève Suisse
1997 COP 3 Kyoto Japon
1998 COP 4 Buenos Aires Argentine
1999 COP 5 Bonn Allemagne
2000 COP 6 La Hague Pays-Bas
2001 COP 6 Bonn Allemagne
2001 COP 7 Marrakech Maroc
2002 COP 8 New Delhi Inde
2003 COP 9 Milan Italie
2004 COP 10 Buenos Aires Argentine
2005 COP 11 Montréal Canada
2006 COP 12 Nairobi Kenya
2007 COP 13 Bali Indonesie
2008 COP 14 Poznań Pologne
2009 COP 15 Copenhague Danemark
2010 COP 16 Cancún Mexique
2011 COP 17 Durban Afrique du Sud
2012 COP 18 Doha Qatar
2013 COP 19 Varsovie Pologne
2014 COP 20 Lima Pérou
2015 COP 21 Paris France

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// Les enjeux de la COP 21 

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// Les enjeux de la COP 21 – Ministère du Développement durable// <!– –>

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Le futur accord devra traiter, de façon équilibrée,

  • de l’atténuation – c’est-à-dire des efforts de baisse des émissions de gaz à effet de serre permettant de contenir le réchauffement global à 2°C –
  • et de l’adaptation des sociétés aux dérèglements climatiques déjà existants.

Ces efforts devront prendre en compte les besoins et capacités de chaque pays. Enfin, l’accord doit entrer en vigueur à partir de 2020 et devra être durable pour permettre une transformation à long terme.

Les contributions nationales climat

Chaque pays doit publier, dès que possible et avant la COP21, une contribution présentant ses efforts nationaux. Cet exercice constitue une grande nouveauté dans le cadre des négociations climatiques internationales. La France s’est engagée à aider les pays en difficulté dans la préparation de leur contribution, afin que chacun puisse présenter, en fonction de sa situation, une contribution nationale participant à la lutte universelle contre le dérèglement du climat. À la veille de la conférence de Paris, le secrétariat de la Convention-cadre des Nations unies rendra publique une synthèse de ces contributions, ce qui permettra de voir l’effet cumulé de tous ces efforts.

Financements et fonds vert

Autre objectif essentiel visé à Paris : la mobilisation de 100 milliards de dollars par an par les pays développés, de source publique et privée, à partir de 2020. Cet engagement, formulé lors de la conférence sur le climat de Copenhague en 2009, doit permettre aux pays en développement de lutter contre le dérèglement climatique tout en favorisant un développement durable et juste. Une partie de ces financements transitera par le Fonds vert pour le climat, dont la première capitalisation a atteint 10,2 milliards de dollars, dont près d’un milliard abondé par la France. Plus largement, la conférence de Paris doit adresser aux acteurs économiques et financiers les signaux nécessaires à la réorientation de leurs investissements, afin d’engager la transition vers des économies bas carbone.

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